A-t-on besoin de la nature en ville ?

Comment passer de la conservation de la nature en ville à la coopération avec elle ? Les initiatives citoyennes de jardins partagés en sont un exemple. L'intérêt d’un point de vue écologique semble évident, mais qu’en est-il des humains ? Quels bienfaits sociaux apporte la création d’un projet citoyen de jardin aux pratiquants et aux riverains ? Ont-ils un pouvoir sur l’enrichissement de la biodiversité locale ? Quels sont les impacts en termes d’action politique locale ? Et si le jardin partagé était plus qu'un lopin de terre aménagé ?

Au cours du siècle dernier, un constat a été établi : les activités humaines troublent la biosphère. Cette découverte a un impact sur la manière dont l’individu envisage son espace de vie et la conduite de ses activités. Il prend conscience du rôle essentiel joué par la nature sur son bien-être et cherche à en profiter. Mais quels sont les signes de ce verdissement sociétal ? La satisfaction de ce désir de nature et cette volonté de préserver l’environnement ne sont-elles pas bousculées par un risque réel, celui de l’instrumentalisation de la nature ?