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Des animaux pas si bêtes

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Évènement passé - 2018
15 mai De 19h30 à 22h. Ouverture des portes à 19h.
Les Marquises - Events in English, 145 rue d'Oberkampf
75011, Paris
Épuisé!
Auparavant considérés comme « biens meubles », aujourd’hui reconnus êtres sensibles, les animaux non-humains possèdent de nombreuses caractéristiques qui hier encore étaient insoupçonnées. De récents travaux mettent ainsi en lumière leur capacité d’empathie ou leurs comportements proches de la morale humaine. L’homme ne doit-il pas alors reconsidérer son rapport à l’animal ?

L’animal : patient moral, agent moral

Mathilde Lalot (doctorante, Université Paris Nanterre)
La représentation du statut moral des animaux a récemment grandement évolué. Des axes de recherches tendent à considérer les animaux, non plus comme des patients moraux, mais comme des agents moraux, et montrent chez des animaux des comportements qui semblent proches de ceux que nous qualifions de moraux chez l’Homme. Ces comportements sont considérés comme des précurseurs de la morale humaine. Mes recherches se concentrent sur les mécanismes favorisant la mise en place de comportements d’altruisme et de coopération chez diverses espèces selon les enjeux liés à leur environnement social.

Vers l'humanimalisme

Astrid Guillaume (maître de conférences HDR, Sorbonne Université, co-présidente de la Société française de Zoosémiotique)
Dans l'histoire de l'humanité, par méconnaissance scientifique ou idéologie, on s'est surtout préoccupé de l'humain sans trop se soucier de la biodiversité.
La zoosémiotique confirme notamment que les animaux sont intelligents, sensibles et conscients : ce sont des êtres sentients. Ne devrait-on pas alors à l'avenir s'orienter vers un humanimalisme ? Un humanisme soucieux de l'animal qui accepte les formes d'interactions respectueuses avec lui en vue de développer des formes d'intelligences et de communications interspécifiques.
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