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Auto-immunité : les chercheurs contre-attaque.

Évènement passé - 2020
11 mai 19h30-21h
EP7, 133 Avenue de France
75013 , Paris
Les maladies auto-immunes résultent d’un dysfonctionnement de notre corps poussant celui-ci à s’attaquer lui-même. Mais ce phénomène va donner du fils à retordre au féminisme car on observe une forte prévalence des maladies auto-immunes chez les femmes. Face à ces maladies complexes, les chercheurs développent de nouvelles stratégies thérapeutiques où notre corps pourrait être source de problème et de solution grâce à la thérapie cellulaire.

1-0 : avantage aux hommes.

Cloé Payet (Doctorante, INSERM)
Encore un domaine où les femmes et les hommes ne sont ne pas égaux : les maladies auto-immunes. Les femmes seraient plus susceptibles à ce genre de maladie, en partie a cause des hormones. Les hormones régulent pas mal de chose dans notre corps et en particulier l’expression d’un gène très important dans le contrôle de l'auto-immunité. Tout viendrait d’un dysfonctionnement au niveau du thymus, cet organe important mais inconnu du grand public. La prédisposition féminine a été démontré dans beaucoup de ces maladies et en particulier la Myasthénie Grave.

Le corps dans l'auto-immunité : le vilain et le héro.

Alexandra Bayer Wildberger (Doctorante, INSERM)
Alors qu’il est censé nous protéger contre les agents pathogènes, notre système immunitaire peut parfois se déréguler et reconnaître ses alliés comme des vrais ennemis. Malgré les traitements proposés en clinique pour freiner l'auto-attaque, les échecs thérapeutiques et les rechutes chez les patients sont fréquents. C’est pourquoi des chercheurs travaillent sur une nouvelle approche, fondée sur l’utilisation de la thérapie cellulaire, pour corriger la réponse immunitaire anormale. Le corps, source du problème au début s'avère être aussi sa propre solution
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