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Au XIXème siècle, que ce soit via la transmission de légendes urbaines dans les journaux ou la création de maisons hantées, on aime se faire peur. A quoi servent ces constructions ? Que disent-t-elles du rapport contemporain avec la mort ?
Histoires de maisons hantées – le cas de l’Indre-et-Loire au XIXe siècle
Stéphanie Sauget
(Professeur en Histoire Contemporaine à l'Université de Tours - Unité de recherche du Centre Tourangeau d'Histoire et d'étude des Sources)
Une façade délabrée, des volets qui craquent, une silhouette floue à la fenêtre… la maison hantée appartient bel et bien à notre imaginaire commun, particulièrement contemporain. Au XIXe siècle, les histoires de maisons hantées sont légion et objets de débats passionnés et savants. Elles sont surtout une manière d’aborder autrement les processus de déchristianisation, de sécularisation, de modernisation et de ré-enchantement l’histoire du XIXe siècle. Nous étudierons en particulier une affaire de maison hantée indro-ligérienne ayant défrayée la chronique jusqu’aux États-Unis !
La légende du cercueil de verre du Père-Lachaise
Stéphanie Sauget
(Professeur en Histoire Contemporaine à l'Université de Tours - Unité de recherche du Centre Tourangeau d'Histoire et d'étude des Sources)
À la fin du XIXe siècle, circule de manière virale un curieux canular : une Princesse russe serait morte en léguant toute sa fortune, colossale, à qui garderait son cercueil de verre dans sa chapelle funéraire au Père-Lachaise. Comment l’histoire peut-elle se saisir de cette légende urbaine pour éclairer autrement les inquiétudes occidentales concernant le devenir des corps et peut-être des âmes après la mort ?
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