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Du héros de blockbuster aux figures antiques, quelles définitions de la masculinité se dessinent à travers les époques et les cultures ? Entre gender studies et représentations littéraires, interrogeons la tension entre dureté et souplesse, entre l’homme qui s’endurcit et celui qui s’adapte. Plongez dans les constructions du masculin, de l’Antiquité au cinéma contemporain !
L’effort dans l’antiquité
Stanislas Vauzac
(Doctorant)
On dit souvent à l’adolescent qui traîne les pieds qu’il est trop mou, qu’il doit se remuer, faire des choix énergiques pour son avenir : il devrait s’endurcir. Mais tout un chacun juge aisément que l’endurcissement excessif peut être néfaste : Alceste, au début du Misanthrope, est devenu une sorte de sauvage, dont la dureté du jugement qu’il porte sur ses contemporains ne lui permet plus de vivre en société. Jusqu’où s’endurcir ? Doit-on aussi s’amollir ? Nous verrons comment le problème apparaît dans l’Antiquité grecque et quelle réponse lui donner.

Représentation masculine et pop culture cinématographique
Philippe Brianchon
(Doctorant au LASLAR (Lettres Arts du Spectacle LAngues Romanes))
Tous les films transmettent une vision du genre, volontairement ou non, et surtout le blockbuster américain. Star Wars, Rambo, Terminator, Jurassic Park, Matrix, Avatar, Barbie, Dune… Si elles présentent des personnages féminins marquants, toutes ces franchises restent dominées par des protagonistes masculins, empreints de codes bien ancrés. Quelles sont donc les masculinités cinématographiques ? En quoi sont-elles le reflet d’une vision du genre ? Par qui, pour qui, et comment sont-elles construites ? Autant de questions autour desquelles nous essaierons de trouver des réponses...

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