Comment nous percevons notre monde

Notre projet est consacré aux signaux faibles sur la plateforme sociale X. Ce phénomène illustre la capacité de notre cerveau à filtrer l’information en attirant notre attention sur un élément pertinent d’une discussion tout en ignorant les bruits de fond. Par exemple, lors d’une soirée, nous sommes capables de percevoir notre prénom sans écouter consciemment la conversation. Transposé à X, ce concept nous permet d’identifier sur une thématique précise (santé, alimentation, politique) des sujets noyés (discours faibles) dans le flux informationnel ambiant afin de repérer et anticiper des tendances.

« Je ne crois que ce que je vois » est une expression courante qui suppose que nos sens nous renseigneraient directement sur le monde. La recherche en psychologie cognitive suggère cependant que notre perception ne serait pas une copie conforme de la réalité, mais plutôt le fruit d’une (re)construction de notre environnement. Attention, interactions sensorielles, connaissances et expériences passées… De nombreux facteurs façonnent une perception propre à chacun.e. Mettre en lumière cet aspect essentiel de la perception permettra aussi d’en révéler les failles et les illusions. Un esprit averti en vaut deux !