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Découvrez les enjeux de la gestion de l’eau, tant quantitatifs que qualitatifs, pour comprendre comment cette ressource vitale peut aussi devenir un vecteur de menaces. Crues et pollutions sont deux dangers de nos rivières auxquels peuvent être exposées les populations. De l’intelligence artificielle qui favorise l’anticipation avec précision des crues à la caractérisation des polluants, même à des niveaux de toxicité extrêmement bas, des solutions innovantes se développent. Deux chercheurs prendront la parole pour présenter leurs dernières recherches sur ces défis environnementaux.
IA, qui l’eût cru(e) ?
Anne Johannet
(Enseignante-chercheuse à HydroSciences Montpellier)
Prévoir le niveau d’un cours d’eau peut s’avérer précieux dans des régions particulièrement exposées au risque d’inondations, comme c’est le cas des rivières cévenoles. Alors que les modèles traditionnels reposent principalement sur des hypothèses de processus, une autre approche émerge : l’intelligence artificielle, et plus précisément les réseaux de neurones artificiels. Il s’agit de modèles informatiques inspirés par le fonctionnement du cerveau humain, et entraînés à reconnaître des schémas complexes dans les données environnementales (précipitations, débits…).
Qualité des eaux : aquapocalypse now ?
François Lestremau
(Enseignant-chercheur à HydroSciences Montpellier)
La qualité des eaux est un enjeu fondamental pour préserver la santé humaine et la biodiversité des milieux aquatiques. Ce milieu est pourtant soumis à de multiples sources de contaminations issues des activités humaines qui induisent une diversité importante de polluants atteignant les masses d’eau. Afin de pouvoir établir des plans d’action adéquates, une caractérisation de ces polluants doit être établie. Les différentes sources, compréhension et incompréhension sur la mesure et la connaissance de ces polluants seront abordées afin d’apporter un éclairage dans ce domaine.
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