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Les étoiles. Ces points brillants qui nous paraissent si petits dans le ciel sont pourtant des boules de gaz de taille incroyable au cœur desquelles se déroulent des réactions de fusion d’une puissance inimaginable. Pour mieux comprendre ces phénomènes, nous devons employer des moyens à leur (dé)mesure : combinaison de télescopes géants, lasers d’une puissance colossale, et supercalculateurs. De quoi se rappeler que l’astronomie est avant tout une science basée sur l’observation, que ce soit dans le ciel, ou en laboratoire...
Quand deux télescopes valent mieux qu'un : Partie 1- Naissance de l'interférométrie pour la mesure des étoiles
Cyril Pannetier
(Doctorant travaillant sur Interféromètre CHARA/SPICA, laboratoire Lagrange, Observatoire de la Côte d’Azur)
Même si les étoiles sont des objets immenses, elles sont si incroyablement lointaines qu'elles nous apparaissent comme de simples points dans la nuit, même avec les télescopes les plus grands du monde. Les astronomes du XIXe et XXe siècle ont pourtant réussi à surpasser les limites physiques des télescopes afin de mesurer le diamètre des étoiles. Comment ? Grâce à l’interférométrie stellaire. Nous suivrons le développement de cette technique, son triomphe, son oubli, et enfin sa renaissance cinquante années plus tard.
Quand deux télescopes valent mieux qu'un : Partie 2- Pourquoi pas 4 ou 6 ?
Romain Laugier
(Doctorant travaillant sur le projet KERNEL, laboratoire Lagrange, Observatoire de la Côte d’Azur)
Les années ont passé, de nouveaux télescopes ont été construits au sommet des meilleures montagnes, et certains sont capables d'opérer par équipe de 4 voire 6. L'immense pouvoir de résolution de ces interféromètres --équivalent à celui de télescopes de 100 à 300m de diamètre-- n'est pourtant pas facile à dompter, leur forme incomplète fournissant une information au compte-gouttes ! Nous vous montrerons comment "voient" ces géants, et comment leurs nouveaux instruments nous aident à percer les mystères des exoplanètes, et des trous-noirs super massifs.
Simuler une étoile en laboratoire
Claire Michaut
(Directrice de recherche au CNRS, astrophysicienne à l’Observatoire de la Côte d’Azur Laboratoire Lagrange, après 20 années passées à l’Observatoire de Paris.)
Comprendre, quantifier, mesurer les propriétés de la matière à l’intérieur des étoiles peut se faire par l’expérience de laboratoire qui permet de rapprocher, miniaturiser, manipuler. Les états extrêmes de température et de densité massique requis pour ressembler à ceux des étoiles nécessitent une énergie considérable. On utilise alors les lasers les plus puissants du monde.
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