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Impuissance, action, déni, banalisation, indifférence, militantisme ... Nous réagissons tous différemment face au dérèglement climatique. En quoi la psychologie sociale peut-elle y apporter un éclairage ?
L’individu face à la menace environnementale. Quelles perceptions ? Quelles actions ?
Bien que médiatisée, la menace climatique est principalement étudiée par les sciences environnementales (climatologie, géologie, géographie, écologie…). La psychologie sociale environnementale se propose d’en identifier les conséquences à l’échelon de l’individu et de ses capacités à y faire face dans un contexte donné. Quels sont les processus socio-cognitifs sous-jacents qui constituent des freins au changement ? Quels moyens envisager pour les neutraliser ? In fine, seule la prise en compte simultanée des cognitions et des comportements permettra sans doute de poser des pistes d’action.
Faire face à la menace environnementale : après tout suis-je vraiment responsable ?
En 2100, Bordeaux sera sous les eaux. Comment l’individu donne-t-il du sens à ce type d’informations ? En partant du principe que l’être humain n’est pas toujours rationnel, il existe des situations dans lesquelles notre sentiment de responsabilité « écologique » varie. Cette tendance est étudiée en psychologie sociale comme le processus de rationalisation. Si l’on se sent directement menacé par les conséquences du réchauffement climatique, se sent-on plus ou finalement moins responsable ? Ce processus peut-il influencer nos comportements ?
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