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En apparence futile, la fête est pourtant un objet d’étude qui rassemble l’ensemble des sciences sociales. Évènement vecteur de cohésion sociale mais aussi de dynamisme économique, il regroupe une diversité d’acteurs aux représentations, aux pratiques et aux intérêts qui peuvent parfois diverger. Comment se régulent les conflits d’usage et d’intérêt qui découlent des pratiques festives en ville ?
“La belle fête” : les militants basques et les Fêtes de Bayonne
Philippe Steiner
(Professeur de sociologie à l'Université Paris-Sorbonne)
Les défilés aux couleurs du Pays Basques, les musiques traditionnelles, les courses de vaches sont tant d’éléments contribuant à la popularité des Fêtes de Bayonne. Ce grand rassemblement de « festayres » a une coloration basque sans équivoque. Comment celle-ci a pris place après les conflits opposants la mairie et les militants basques (abtertzale) sur la place du tourisme ? Et comment les apports des militants ont pu aider à reconstruire ce que la commission des fêtes appelle les “belles fêtes” ?
"Habiter la nuit urbaine"
Luc Gwiazdzinski
(Professeur à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Toulouse, membre du LRA)
La mutation des modes de vie et des systèmes économiques implique la nécessaire évolution du rapport à la nuit urbaine. De plus en plus diversement appropriée et pratiquée, la nuit devient source de conflits d’usage qu’il s’avère essentiels de réguler. La fête s’invite dans la vie nocturne et l’espace-temps des villes s’en trouve véritablement transformé.
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