Le cerveau : entre repos et conscience

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) touche une grande partie de la population, notamment la population vieillissante. Ce syndrome très répandu est cependant peu diagnostiqué, pourtant associé à des risques neurodégénératifs. L’objectif de mon travail est de trouver des biomarqueurs, c’est-à-dire des marqueurs sanguins (à partir d’une prise de sang) qui pourraient prédire la présence du syndrome ainsi que prédire la survenue de maladies neurodégénératives associées à l’apnée du sommeil. La molécule étudiée est « l’exosome ». Les exosomes sont des nano vésicules sécrétées par les cellules de l’organisme qui connaissent un stress. Tel est le cas du SAOS : un manque d’oxygène et des réveils inconscients durant le sommeil vont induire un stress au niveau des cellules et une possible altération de la barrière hématoencéphalique, barrière située entre le sang et le cerveau. Mais alors, comment repérer ce syndrome et que faire pour limiter les risques ?

L'imagerie motrice est une technique qui permet de s'imaginer un mouvement ou une action. C'est une capacité partagée par la majorité des êtres humains sauf dans quelques cas pathologiques. Ce qui est impressionnant avec cette méthode c'est que la réalisation réel ou imaginaire d'une action ou d'un mouvement ont des effets similaires et bénéfiques sur le corps humain. On pourrait donc pratiquer du sport sans bouger de son canapé. Mais en réalité c'est un peu plus complexe que ça, des facteurs tel que la capacité d'imagination ou la connaissance des mouvements peuvent limiter ces bénéfices. Mais alors que peut-on vraiment faire avec l'imagerie motrice ?