Les faces cachées de la molécule d'ADN

Les chromosomes portent des gènes, qui codent le plus souvent pour des protéines. Afin que la cellule possède la « bonne » identité, il est crucial que ces gènes soient exprimés au bon moment. Pour cela, de nombreux mécanismes, dits épigénétiques, régulent précisément l’expression de gènes.

En plus des gènes nécessaires au fonctionnement cellulaire, on trouve dans les génomes des séquences d’ADN dite « égoïstes » parce qu’elles se déplacent et se multiplient de manière autonome, et qu’elles ne contribuent pas à la physiologie de leur hôte. Ces séquences, parfois présentes en plusieurs dizaines de milliers de copies et potentiellement source d’instabilité génomique peuvent être considérées comme un fardeau génomique. Pour s’en protéger, certains champignons filamenteux ont recours à un mécanisme appelé RIP pour « Repeat-Induced Point mutation ».

Sur les lieux du crime, un malfaiteur peut laisser plusieurs indices parmi lesquels ses empreintes génétiques. Qu’est-ce qu’une empreinte génétique ? Comment obtient-on le profil génétique d’un individu à partir de traces/indices laissés sur le lieu d’un crime ? Qu’est-ce qu’une trace biologique ? Quelles techniques sont utilisées pour établir l’empreinte génétique ? Est-ce fiable? Le profil génétique d’un individu est-il vraiment unique au monde ? La preuve par l ‘ADN est-elle la « reine » des preuves ?