Malin comme un singe

Dans la nature, repérer les prédateurs et réagir rapidement sont des facteurs clé pour rester en vie. Une théorie dominante postule que les serpents seraient les principaux prédateurs des primates depuis des millions d’années. Le danger que représentent les serpents aurait ainsi façonné l'évolution des primates, en favorisant notamment le développement d’une bonne vue permettant de mieux détecter les serpents. Cependant, des études récentes remettent en question cette théorie. Et si les serpents n’avaient pas une place si particulière que prévu dans l’évolution des primates ?

Les émotions occupent une place centrale dans la vie. Elles induisent des changements physiologiques et comportementaux, impactent les capacités cognitives comme l’attention, la mémoire, le raisonnement. Mes recherches s’intéressent à l’effet des émotions sur la mémoire à court terme chez diverses espèces de primates, humains et non-humains. Est-ce que tous les primates mémorisent moins bien face à des images émotionnellement négatives ? L’impact des émotions sur la mémoire est-il comparable chez toutes les espèces de primates ? Voici des questions auxquelles je tente de répondre.