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Percevoir son environnement n’est pas uniquement un mécanisme sensitif (visuel, olfactif ou tactile), mais aussi central. En conditions normales, le cerveau va interpréter ces informations sensorielles afin d’adapter le comportement à l’environnement. Mais lors d’évènements particuliers, comme un choc émotionnel ou une pathologie, cette interprétation peut être déformée voire même façonnée.
La pathologie type Alzheimer et la métaphore de l’esprit
Sophie Meiran
(Psychologue clinicienne, musicothérapeute, doctorante LAPCOS-UCA)
Nous allons discuter du concept de plasticité destructrice proposé par Catherine Malabou (2017) en lien avec la pathologie type Azheimer. La plasticité, suggère la capacité d'adaptation morphologique et fonctionnelle de l'appareil cérébral, sous l'influence de facteurs environnementaux. La dégénérescence neuronale affecte cette plasticité constructrice et modulatrice. La plasticité destructrice, marque un point de discontinuité, de fragmentation et de déformation. Les effets de la transformation de l'esprit sont palpables à travers la métamorphose de la personnalité des sujets atteints.
La perception du fantôme, une histoire de maison hantée
Damien Scolari
(Psychologue clinicien, doctorant LAPCOS-UCA)
A travers cette présentation nous relançons la discussion d’un cas amenée par Lucia Bley et nous proposons une manière d’interpréter la maison hantée à partir des propositions faites par Abraham et Torok. L’appartement serait une crypte constituée par la patiente pour garder son mari vivant. Ce cas nous donne des éléments cliniques pour penser le fantôme et la maison hantée. L’appartement serait un entre deux mondes, un lieu de passage entre le monde des morts et le monde des vivants, lieu où apparaissent des fantômes.
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