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Qu’est-ce que la fiction peut nous apprendre sur l’usage des stimulants ? Du Moyen Âge à l’époque victorienne, du vin de messe à la cocaïne, la soirée tentera de montrer que la littérature et les séries permettent d'interroger le rapport complexe qu'entretient la société avec la drogue.
Stimulants dans l’univers de Sherlock Holmes
Sophie Le Hiress
(ATER)
Dans les aventures de Sherlock Holmes, la consommation de cocaïne du détective peut apparaître comme une excentricité, comme un rituel qui fascine le Dr. Watson tout autant qu’il le rebute. Si le penchant de Holmes pour les stupéfiants apparaît peu dans les nouvelles, il a beaucoup inspiré les créateurs d’adaptations. Ainsi, malgré le changement de perception des drogues dures entre le XIXe siècle et aujourd’hui, Holmes y est plus que jamais associé. Cette fascination fait écho à celle qui entoure l’esprit du détective, et permet aux spectateurs de l'explorer sous une nouvelle lumière.
Vin, lait et ivresse du Ciel chez G. de Coinci
Rose Delestre
(Doctorante)
Lait, liqueur et liquides miraculeux : tout un tas de fluides coulent du sein de la Vierge dans les Miracles de G. de Coinci. Destinées à détourner les moines de leur penchant trop affirmé pour le vin de messe, ce moine-écrivain du XIIIe siècle invente ces drôles d’images pour ses compagnons de cloître. Si l’ivresse n’est en effet pas totalement absente de la vie religieuse des moines gourmands, l’extase promise par la douceur sensuelle d’une Vierge allaitante n’a rien de moins attirant : plutôt que l’alcool, Coinci invite à être ivre de Ciel.
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