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Évènement passé - 2023
22 mai Ouverture des portes à 19h ; début de la soirée à 19h15 et fin vers 22h
3 Monkeys, 25 Av. des Paulines
63000, Clermont-Ferrand
Il y a 400 ans était publié le premier Folio de William Shakespeare. Poussiéreux et daté ? Que nenni ! Ce cher William nous est plus contemporain que jamais. Il suffit d’aller au théâtre pour l’écouter, il participe à nos débats de société, il nous surprend, nous fait rire, nous fait pleurer ou nous provoque. Le connaissez-vous vraiment pourtant ? Laissez-nous vous présenter cet auteur que tout le monde croit connaître et qui cache pourtant encore bien des secrets. 
astusciences
doctauvergne

Du parterre au paradis, dis-moi quel public je suis ?

Méline Dumot (Doctorante - Institut d’Histoire des Représentations et des Idées dans les Modernités )
Quand on dit “Shakespeare”, tout le monde a une idée, même vague, qui lui vient en tête. Il est perçu par beaucoup comme un classique, un grand auteur anglais, qui utilise des thèmes universels et intemporels pour parler de l’âme humaine. Son talent n’est plus à prouver. Qui est le spectateur shakespearien ? That is the question. Méline vous expliquera comment elle tente de répondre à cette question, mais aussi pourquoi elle s’intéresse aux relations que les acteurs et actrices construisent avec le public pendant la pièce. Ce soir, lever de rideau sur les spectateurs de Shakespeare.

Shakespeare, rasant ? Masculinité et absence de barbe dans les comédies du barde

Johann Paccou (Doctorant - Université Sorbonne Nouvelle)
Dans l’Angleterre des XVIe et XVIIe siècles, la barbe est un puissant symbole de masculinité. Même si elle est sujette aux effets de mode, elle est arborée par la grande majorité des hommes qui se sont fait tirer le portrait à l’époque. Pas étonnant donc qu’on la retrouve également au théâtre, où elle fascine d’autant plus qu’elle est amovible, et où elle se fait parfois remarquer par son absence. Mais qu'en est-il alors des personnages masculins imberbes ? Ce soir, nous verrons comment, à travers la symbolique de la barbe, la masculinité était perçue et performée sur la scène de Shakespeare.
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