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Deux chercheuses vous feront découvrir ce que peut devenir votre bière une fois digérée et relâchée dans l’environnement !
Pourquoi reboucler le cycle alimentation-excrétion ?
Léana Msika
(Ingénieure de recherche au Laboratoire Eau, Environnement et Système Urbains)
Si je vous demande de me dessiner un procédé pour diviser par 2 voire plus les consommations d’eau des bâtiments existants, et en même temps réduire les consommations énergétiques, diminuer la pollution des milieux aquatiques et transformer des consommations d’eau en engrais locaux pour l’agriculture ? Vous proposerez peut-être une machine complexe qui verrait le jour en 2040 au mieux. Or il est déjà possible de réaliser des économies d’eau substantielles dans les bâtiments et produire des co-bénéfices majeurs (agriculture, biodiversité, carbone, énergie). C'est ce que permet le rebouclage du cycle alimentation-excrétion, boucle fermée dans le passé que nous pouvons adapter et remettre au goût du jour.
Les écosystèmes des rivières : victimes collatérales de notre consommation de médicaments
Hélène Rogue
(Doctorante INRAE équipe Ecoloxicologie Microbienne Aquatique)
Laura Kergoat
(ingénieure de recherche INRAE équipe Ecoloxicologie Microbienne Aquatique)
Quel est le rapport entre un médicament et une petite bactérie qui vit au fond de nos rivières ?
À priori aucun ! Et pourtant nos différents usages, comme notre consommation domestique et hospitalière ou encore les traitements vétérinaires des animaux de compagnie ou d'élevage, entraînent une contamination de nos cours d’eau par une grande diversité de substances pharmaceutiques, telles que des antibiotiques ou des antalgiques comme le paracétamol. Une fois dans les cours d’eau, ces polluants entrent au contact des organismes présents, incluant les microorganismes. Bien qu'invisibles à l’œil nu, ces derniers sont extrêmement abondants et ils assurent des rôles écologiques vitaux pour les écosystèmes aquatiques dont nous tirons beaucoup de bénéfices ! Malheureusement, la présence généralisée de résidus de médicaments dans les rivières pourrait contribuer à ce que certains micro-organismes alliés deviennent dangereux pour la santé de l'homme et des écosystèmes !
À priori aucun ! Et pourtant nos différents usages, comme notre consommation domestique et hospitalière ou encore les traitements vétérinaires des animaux de compagnie ou d'élevage, entraînent une contamination de nos cours d’eau par une grande diversité de substances pharmaceutiques, telles que des antibiotiques ou des antalgiques comme le paracétamol. Une fois dans les cours d’eau, ces polluants entrent au contact des organismes présents, incluant les microorganismes. Bien qu'invisibles à l’œil nu, ces derniers sont extrêmement abondants et ils assurent des rôles écologiques vitaux pour les écosystèmes aquatiques dont nous tirons beaucoup de bénéfices ! Malheureusement, la présence généralisée de résidus de médicaments dans les rivières pourrait contribuer à ce que certains micro-organismes alliés deviennent dangereux pour la santé de l'homme et des écosystèmes !
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