Pollution, en mettre plein la vue et les poumons

Respirer un air pollué met nos poumons à rude épreuve. Comment étudier les effets de la pollution sans tester directement sur les humains ? Comme dans un jeu vidéo avec un avatar, les scientifiques utilisent des organoïdes : des mini-bronches ou mini-alvéoles cultivées en laboratoire. Ces "avatars biologiques" permettent d’observer comment la pollution impacte nos cellules pulmonaires, sans exposer de vraies personnes à des environnements toxiques. Venez découvrir comment ces organoïdes nous aident à comprendre l’impact invisible de la pollution et à mieux protéger notre santé !

On sait que la pollution de l’air nuit aux poumons et au cœur, mais son impact sur nos yeux est moins connu. Des études récentes montrent qu’elle augmente le risque de glaucome, de cataracte et potentiellement de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), principales causes mondiales de cécité. À Bordeaux, nos recherches ont révélé que les personnes les plus exposées présentent un amincissement accéléré des fibres nerveuses de la rétine, un signe du glaucome, ainsi qu’un risque accru d’opération de la cataracte. Bref, la pollution ne pique pas que les yeux, elle les abîme aussi !