Les profilers du vivant !

Après plusieurs siècles de recherche, nous avons découvert environ 2 millions d’espèces sur notre planète. Le travail est cependant loin d’être fini, notamment dans les coins les plus reculées et inaccessibles, avec chaque année 18 000 nouvelles espèces décrites. C'est particulièrement vrai pour l’océan profond, souvent vu comme notre dernière frontière, et qui apparait à mesure de son exploration bien plus hospitalier que ce que l’on pensait. Mais comment fait-on concrètement pour décrire une nouvelle espèce ? Et d’abord qu’est-ce qu’une espèce ? Ce soir vous plongerez dans les abysses pour comprendre comment les chercheurs répertorient cette nouvelle biodiversité !

Et si, comme à la caisse du supermarché, vous pouviez simplement scanner l’ADN de n’importe quelle espèce afin d’en connaître le nom exact ? C’est ce qu’il est possible de faire grâce aux nouveaux outils d’analyse de l’ADN. Grâce au travail de chercheurs du monde entier, ayant décrit des millions de nouvelles espèces au fil des ans, qu’il s’agisse d’animaux, de plantes, de bactéries ou de champignons, plusieurs banques de données en ligne ont vu le jour, répertoriant chaque espèce avec leur ADN associé. En soumettant l’ADN que l’on veut analyser à la banque de données, celle-ci peut nous fournir directement le nom de l’espèce la plus proche correspondant à cet ADN. Mais comment au juste fonctionne ce « scan » de l’ADN ? Comment peut-on transformer l’ADN en « code-barre » génétique pour en connaître l’espèce correspondante ? Au travers d’un cas concret avec la plateforme d’expertise EQUASA (Etudes en QUAlité et Sécurité des Aliments) située au technopôle de Plouzané, découvrez comment les avancées en matière d’analyse d’ADN permettent aujourd’hui d’identifier en quelques jours une contamination présente sur un produit agro-alimentaire.